La récente mise au point de l’Affsaps qui recommande de cesser l’apport de fluor chez les enfants de moins de 6 mois, relance le débat sur l’utilité de la supplémentation fluorée dans la prévention de la carie dentaire.
Il est tout d’abord utile de rappeler que la carence en fluor n’existe pas. Sachant cela, administrer à doses pondérales durant des années un métalloïde tel que le fluor est-il sans danger pour la santé ? Sous couvert de prévenir la carie dentaire, ne fait-on pas courir d’autres risques à l’enfant auquel on le prescrit ?
Il est tout d’abord utile de rappeler que la carence en fluor n’existe pas. Sachant cela, administrer à doses pondérales durant des années un métalloïde tel que le fluor est-il sans danger pour la santé ? Sous couvert de prévenir la carie dentaire, ne fait-on pas courir d’autres risques à l’enfant auquel on le prescrit ?
Les risques liés à la prise de fluor existent effectivement et sont loin d’être négligeables.
Fluorose dentaire
Absorbé en excès par voie générale (eau, nourriture, comprimés ou gouttes), le fluor perturbe la sécrétion de l’émail qui apparaît constellé de taches blanches, plus ou moins marquées selon la gravité du surdosage, mais dans tous les cas indélébiles. Outre le préjudice esthétique d’un émail piqueté de taches blanches, dans les cas de fluorose sévère, l’émail fragilisé s’effrite.
Autres troubles de santé
Aux États-Unis et au Canada, pays où l’eau de distribution est fluorée d’office, les opposants au fluor mettent en avant d’autres effets indésirables liés à cette pratique.
Troubles osseux
Le fluor s’accumule dans les os et les fragilise, les rend plus enclins aux fractures. Il affecte les processus de formation et de résorption osseuse conduisant à un développement anormal (d’après une étude de 1988*). Par son impact sur le métabolisme osseux, l’excès de fluor favoriserait l’apparition du terrain appeléfluorique en homéopathie, caractérisé par un palais étroit et des dents mal implantées.
Effet cancérogène
D’après Morin, ex-directeur de la recherche à l’hôpital Laval Canada, le fluor induit des mutations cellulaires et accélère la croissance des tumeurs cancéreuses. La consommation prolongée de fluor augmente le taux de mortalité chez les populations exposées. On soupçonne la fluoration artificielle d’être la cause des ostéosarcomes chez les jeunes et d’être en lien avec la recrudescence d’arthrite et d’hypothyroïdie.
Atteintes nerveuses
Utilisé comme sédatif dans les camps nazis, le fluor a une incidence sur le système nerveux. Une étude (2003, menée en Chine*) montre que les enfants qui absorbent du fluor ont un quotient intellectuel plus bas que les autres. Le fluor augmente la pénétration de plomb dans le sang. En plus de son effet abêtissant, il engendrerait un comportement violent.
Effets sur la procréation
Le fluor serait responsable d’une baisse significative du taux de natalité (d’après une étude menée sur des femmes en âge de procréer dans les années 1970 à 1988*). Son ingestion pendant la grossesse présente un risque malformatif pour l’enfant.
Principe de précaution
Les défenseurs de la fluoration réfutent la validité scientifique des études tendant à démontrer la nocivité du fluor (le débat entre partisans et opposants de la fluoration rappelle celui sur le mercure dentaire).
Même si les effets nocifs du fluor sont controversés, le principe de précaution exige qu’on ne fasse pas courir des risques disproportionnés pour un bénéfice faible.
En effet, on considère aujourd’hui que le rôle protecteur du fluor administré par voie générale, avant que les dents ne fassent leur éruption, est mineur. Il est donc aberrant de faire courir à l’enfant un risque non négligeable de fluorose, en plus des autres risques liés à la santé, pour un bénéfice réduit.
Quant à la prophylaxie fluorée par voie topique (application locale de fluor), elle doit être maniée avec une extrême prudence chez le jeune enfant. On évitera d’employer des dentifrices contenant du fluor chez l’enfant de moins de trois ans en raison des risques d’ingestion et d’intoxication potentielle.
* références bibliographiques
Fluorose dentaire
Absorbé en excès par voie générale (eau, nourriture, comprimés ou gouttes), le fluor perturbe la sécrétion de l’émail qui apparaît constellé de taches blanches, plus ou moins marquées selon la gravité du surdosage, mais dans tous les cas indélébiles. Outre le préjudice esthétique d’un émail piqueté de taches blanches, dans les cas de fluorose sévère, l’émail fragilisé s’effrite.
Autres troubles de santé
Aux États-Unis et au Canada, pays où l’eau de distribution est fluorée d’office, les opposants au fluor mettent en avant d’autres effets indésirables liés à cette pratique.
Troubles osseux
Le fluor s’accumule dans les os et les fragilise, les rend plus enclins aux fractures. Il affecte les processus de formation et de résorption osseuse conduisant à un développement anormal (d’après une étude de 1988*). Par son impact sur le métabolisme osseux, l’excès de fluor favoriserait l’apparition du terrain appeléfluorique en homéopathie, caractérisé par un palais étroit et des dents mal implantées.
Effet cancérogène
D’après Morin, ex-directeur de la recherche à l’hôpital Laval Canada, le fluor induit des mutations cellulaires et accélère la croissance des tumeurs cancéreuses. La consommation prolongée de fluor augmente le taux de mortalité chez les populations exposées. On soupçonne la fluoration artificielle d’être la cause des ostéosarcomes chez les jeunes et d’être en lien avec la recrudescence d’arthrite et d’hypothyroïdie.
Atteintes nerveuses
Utilisé comme sédatif dans les camps nazis, le fluor a une incidence sur le système nerveux. Une étude (2003, menée en Chine*) montre que les enfants qui absorbent du fluor ont un quotient intellectuel plus bas que les autres. Le fluor augmente la pénétration de plomb dans le sang. En plus de son effet abêtissant, il engendrerait un comportement violent.
Effets sur la procréation
Le fluor serait responsable d’une baisse significative du taux de natalité (d’après une étude menée sur des femmes en âge de procréer dans les années 1970 à 1988*). Son ingestion pendant la grossesse présente un risque malformatif pour l’enfant.
Principe de précaution
Les défenseurs de la fluoration réfutent la validité scientifique des études tendant à démontrer la nocivité du fluor (le débat entre partisans et opposants de la fluoration rappelle celui sur le mercure dentaire).
Même si les effets nocifs du fluor sont controversés, le principe de précaution exige qu’on ne fasse pas courir des risques disproportionnés pour un bénéfice faible.
En effet, on considère aujourd’hui que le rôle protecteur du fluor administré par voie générale, avant que les dents ne fassent leur éruption, est mineur. Il est donc aberrant de faire courir à l’enfant un risque non négligeable de fluorose, en plus des autres risques liés à la santé, pour un bénéfice réduit.
Quant à la prophylaxie fluorée par voie topique (application locale de fluor), elle doit être maniée avec une extrême prudence chez le jeune enfant. On évitera d’employer des dentifrices contenant du fluor chez l’enfant de moins de trois ans en raison des risques d’ingestion et d’intoxication potentielle.
* références bibliographiques