lundi 26 juillet 2010

Paternalisme à outrance


Le Nouvelliste
La fluoration est-elle devenue l'épée de Damoclès de la Direction de la santé publique?
Que la DSP fasse circuler une pétition parmi les groupes communautaires qu'elle subventionne par le biais du programmeSoutien aux organismes communautaires risque de créer certains malaises.
Certains se sentiront menacés d'être moins reconnus s'ils ne signent pas la pétition. Promouvoir la fluoration de l'eau est une erreur scientifique. L'histoire de la médecine en est truffée.
De nombreux médicaments, traitements inappropriés parfois néfastes pour la santé, ont perduré avant que l'on réalise que la science faisait fausse route.
L'industrie pharmaceutique met des millions pour convaincre les milieux médicaux.
Les lobbyistes font le reste auprès des politiciens. On se retrouve alors dans l'abus de pouvoir au détriment de la santé publique. Voilà l'histoire de la fluoration de l'eau en Amérique du Nord.
Ancrée dans des dogmes sclérosés, la DSP est déconnectée de la réalité et refuse d'utiliser le principe de précaution alors que des études importantes démontrent un lien entre la fluoration et le cancer ainsi que d'autres troubles de santé.
La DSP nous abreuve de statistiques inexactes. Elle affirme que la fluoration diminue de 20 à 40 % la carie. Ce qui serait faux et pure extrapolation.
Plusieurs études comparatives démontrent qu'actuellement, il n'y a pas ou peu de différence entre les pays qui fluorent et ceux qui ne fluorent pas. Dans le Globe & Mail de Toronto du 15 avril dernier, un journaliste d'enquête, Martin Mittelstaedt, révèle qu'il y a très peu de différence entre l'Ontario fluorée à 70 % et le Québec à 3 %.
Ce journaliste en arrive à la même conclusion que des chercheurs de l'Université de Toronto et le Dr Hardy Limeback, ex-président de l'Association dentaire canadienne pour lequel la fluoration est obsolète, inefficace et dangereuse pour la santé publique.
La situation est la même pour l'Europe qui est peu fluorée versus les États-Unis. Plusieurs pays affichent un taux plus bas de caries dentaires.
Le fluor que la Ville de Trois-Rivières s'apprête à nous faire boire est un déchet industriel, l'acide fluorosilicique, produit par l'industrie américaine des phosphates.
Ce n'est pas un produit pharmaceutique comme dans les pâtes dentifrices, n'a pas subi de tests de toxicité et n'est pas homologué par Santé Canada.
Alors, qui bénéficie vraiment de la fluoration sinon les producteurs et lobbyistes qui s'engraissent aux dépens de la santé publique? Le fluor est pourtant considéré comme un agent très toxique comme le plomb, bioaccumulable et persistant.
En conclusion, l'Agence de santé se doit d'être plus pro-active. Elle doit mettre notre argent dans des actions plus sensées. Elle pourrait planifier, organiser un programme de saines habitudes de vie sur le plan de l'alimentation et la santé dentaire, en collaboration avec tous les groupes communautaires ayant une mission connexe et qu'elle subventionne.
Changer les comportements, responsabiliser les citoyens à leur santé dentaire est plus rentable et profitable sur le plan social et économique que l'administration d'une petite dose de fluor toxique et inefficace plusieurs fois par jour et ce sans contrôle de la posologie.
L'Agence de la santé doit cesser son paternalisme à outrance sur le plan de la fluoration de l'eau potable. Cela va à l'encontre des nouvelles tendances de santé sociale qui sollicitent la participation citoyenne. Chacun à droit à une eau saine, l'eau c'est la vie. C'est une question de droits. Disons non à l'empoisonnement de notre eau potable par le fluor.
Jean-François Gaudette
Trois-Rivières

mardi 13 juillet 2010

Opinion - Non à la fluoration de l’eau potable à Trois-Rivières

Parallèlement à la saga de « Trois-Rivières sur St-Laurent » le conseil municipal de Trois-Rivières est confronté à une autre saga : le projet de re-fluoration de l’eau potable sur tout le réseau du grand Trois-Rivières y compris les districts de l’est et de l’ouest de la ville qui n’ont jamais été fluorés. Le 26 mars dernier, Monsieur Lévesque a bien voulu accordé une rencontre privée sur le sujet à laquelle ont participé 8 conseillers, 9 administrateurs de la ville, 5 représentants de la DSP et 4 représentants de la Coalition trifluvienne pour une eau très saine. 
Lors de cette rencontre, nous avons été très impressionnés par les révélations de M. Gilles Parent sur les méfaits de la fluoration de l’eau et sur l’illégalité de pareille recommandation par le gouvernement. Par contre, la démonstration hautement « scientifique » - de niveau maternel - du dentiste Michel Lévy nous a estomaqué ! Entre autres, celui-ci a comparé la présence d’une infime concentration de fluor dans une petite pilule prescrite par un médecin pour contrer les effets du décalage horaire et la présence encore plus infime du fluor dans une bouteille d’eau embouteillée de Dorval. Une autre démonstration volontairement tortueuse de la part de la dentiste-conseil Catherine Hamelin fut les photos dramatiques de bouches horriblement handicapées par le manque de fluor selon elle !… Ils leur manquaient une blouse blanche pour être encore plus crédibles!
Nous espérons que les conseillers et les représentants de la ville ne tomberont pas dans cet épais panneau cousu de fil blanc en voulant naïvement et les yeux fermés suivre les recommandations démontrées par ces représentants du ministère de la santé. Bien sûr, la DSP doit respecter aveuglément son mandat dicté d’en haut comme elle l’a fait dernièrement entre autres aux villes de Saguenay et Gatineau. Heureusement les deux conseils bien informés de ces villes ont clairement indiqué qu’ils ne voulaient pas imposer à toute la population l’injection pernicieuse d’un poison ou d’un médicament / nutriment dans l’eau potable de toute la population.
La ville de Trois-Rivières devrait suivre ces exemples sans détours et respecter le principe de précaution en ne risquant pas l’illégalité de ces recommandations très controversées de la DSP et du MSSSQ.
Et voilà que dernièrement les représentants de la DSP-Mauricie reviennent à la charge avec leur propagande pour inciter les organismes et les citoyens à adhérer à leur point de vue très contesté. Sur leur site internet, la DSP les invite à envoyer au conseil municipal de Trois-Rivières une lettre d’appui insidieuse en avançant 6 arguments raccourcis, simplistes voire même démagogiques en faveur de la fluoration.
Dans le document de l’ASSS Mauricie/Centre-du-Québec accompagnant cette invitation on y trouve un ensemble de demi-vérités et des erreurs identifiées par l’ASSS-LSJ.
De son côté, Action Fluor Québec a publié une trousse d’information sur la fluoration et le blogspot du Saguenay regorge de documents qui permettent aux citoyens et aux élus de se faire un bonne idée des vraies choses sur la fluoration de l’eau potable.
Nous conjurons le conseil municipal de Trois-Rivières d’émettre un moratoire sur ce projet et de prendre le temps de bien analyser le pour et le contre de ce dossier sans se fier seulement à quelques études qui auraient été « feuilletées» par l’un ou l’autre fonctionnaire de la ville sur les 27 000 études prétendument annoncées par le ministère de la santé.