lundi 14 novembre 2011

Fluor: le fardeau de la preuve appartient au ministère soutient Gilles Parent


Fluor: le fardeau de la preuve appartient au ministère soutient Gilles Parent

Le naturopathe Gilles Parent, coauteur du livre « La fluoration : autopsie d’une erreur scientifique », a fait parvenir aux médias une libre opinion sur le débat sur la fluoration de l’eau potable à Mont-Joli. 

Le débat de la fluoration fait rage à Mont-Joli. Il n’est guère facile autant pour la population en général que pour les journalistes de discerner qui dit vrai. D’un côté, les autorités de la santé affirment que la fluoration est une mesure de santé publique efficace et sécuritaire alors que les opposants, tout aussi sérieux, affirment exactement le contraire.

« Mon coauteur Pierre-Jean Morin, Ph. D en médecine expérimentale, ancien directeur de la recherche à l’hôpital Laval et ancien conseiller du ministère de l’Environnement sur les fluorures et moi travaillons sur ce dossier depuis 40 ans.

Dernièrement, nous avons fait une série de demandes d’accès à l’information et trois pétitions (genre de demandes d’accès à l’information) sous l’égide du Commissaire à l’environnement au bureau du Vérificateur général du Canada afin de connaître la nature légale des produits chimiques servant à la fluoration de l’eau potable.

Nous visions aussi à savoir comment et par qui la gestion et les contrôles sur ces produits étaient assurés pour assurer la protection de la santé publique. Santé Canada a finalement avoué, étant forcé par la loi du Vérificateur général du Canada, que les produits de fluoration n’étaient que de simples produits chimiques de traitement de l’eau potable et qu’il n’exerçait aucun contrôle et aucune surveillance sur les produits chimiques de fluoration Les produits ne sont pas homologués par Santé Canada malgré leurs actions thérapeutiques et préventives contre la carie dentaire.

L’élément  le plus inquiétant est le fait qu’aucun test de toxicologie d’une exposition chronique n’est effectué sur ces produits. Or, il est scientifiquement  impossible de déterminer l’innocuité, donc la sûreté, de ces produits sans effectuer ces tests de toxicologie d’une exposition chronique et d’en faire une analyse.

Ces tests de toxicologie d’exposition chronique sont nécessaires autant pour un médicament que pour un produit de traitement de l’eau, et aucun organisme, incluant la National Sanitation Foundation, ne s’est assuré d’effectuer ces tests et, pour les produits chimiques de traitement de l’eau potable à la norme « Standard 60 » exige absolument ces tests de toxicologie.

Ni Santé Canada, ni le ministère de la Santé et des Services sociaux, ni les Agences de la santé publique du Québec, ni le Laboratoire  national de santé publique du Québec, ni le ministère du Développement durable, de l’Environnement  et des Parcs, ni les municipalités  n’ont été en mesure de fournir ces tests de toxicologie. L’article 7 du Règlement sur l’eau potable exige que les produits  chimiques de traitement de l’eau potable soient conformes à la norme « Standard 60 ». Sans les tests, ils ne le sont pas, par conséquent, les produits chimiques de fluoration contreviennent à la Loi et ses règlements sur l’eau potable. Ce qui est grave, c’est que sans ces tests, on met littéralement la santé de la population à risque parce que les preuves de leur innocuité ne sont tout simplement pas démontrées. Une telle situation est légalement inacceptable.

Lors de la présentation de la Direction de la santé publique, j’ai demandé, au nom d’Eau courant, au docteur Poirier, si le ministère avait des tests de toxicologie requis, il a retourné la question en disant que nous devrions les faire. Une telle réponse est insultante et irresponsable. Le docteur Poirier devrait savoir que la responsabilité légale et morale appartient entièrement au ministère, d’autant que c’est le ministère qui cherche à imposer la fluoration, que c’est le ministère qui prétend que la fluoration est sécuritaire et que le respect de la loi le requiert.

Faut-il accepter que les autorités  de la santé se permettent de contrevenir aux lois et qu’en plus ils mettent la santé de la population, incluant les enfants, à risque alors qu’il est de leur fonction et de leur devoir d’en protéger la santé ? Les faits que nous avons pu obtenir sont tellement incroyables que le doute scientifique est compréhensible, vous n’avez qu’à consulter les pétitions 299, 299A et 299B et les réponses de Santé Canada pour en vérifier la véracité. »